Comment j’ai eu l’idée de Metanoïa ? Comment j’en suis arrivée jusqu’ici ?
QUI SUIS-JE ?
Je m’appelle Isabelle, je suis Suissesse et j’ai 28 ans. J’avais toujours été quelqu’un de passionnée. Quand je m’engage dans quelque chose, c’est généralement à 200%. En revanche, si je n’y vois pas d’intérêt, je ne le fais pas ou alors très peu, seulement si je n’ai absolument pas le choix.
L’école ? Ennuyant à mourir. Je rêvassais la plupart du temps. Lorsque j’ai obtenu ma Matu (l’équivalent du baccalauréat en Suisse), j’ai choisi de faire des études de psychologie. J’avais longtemps été une passionnée par la mode, je dévorais L’Officiel et pour mon anniversaire, je demandais le Vogue accessoires que je feuilletais religieusement. Mes parents m’ont convaincue que la mode était superficielle, réservée aux gens vides de substance qui ont besoin de compenser. J’y voyais pourtant une forme d’expression de soi-même magnifique et il y a même quelque chose de magique, c’est de l’art. Ça me remplissait de joie. Je rêvais d’aller à Milan à l’université Marangoni mais après avoir beaucoup masquer cette facette de ma personnalité, j’ai fini par l’oublier progressivement.
J’ai alors entamé des études dans un autre domaine qui m’intéressait aussi, la psychologie. Durant mes études, je me suis intéressée à la problématique du changement climatique et à tous les enjeux qui y étaient liés. Je suis alors devenue plus consciencieuse de part mes choix et de part les habitudes que j’adoptais. Mon rêve de travailler dans la mode disparu complètement. D’autres passions ont émergé, le développement personnel est devenu un de mes sujets de lecture favoris. Instaurer des routines bien-être, cultiver la discipline, apprendre à me reconnecter à moi-même, m’affirmer, apprendre à me faire confiance, travailler sur moi pour me sentir mieux dans ma tête et dans ma peau étaient devenus très importants. Cela me donnait un sentiment d’être plus épanouie et sereine. Je savais que si je travaillais sur moi, ma vie serait plus paisible et enrichissante, j’oserais davantage car mes fondations seraient plus solides.
Au fil des années, je prêtais plus d’attention à ce qui se passait en moi qu’à ce qui m’entourait. Mes envies, mes rêves prenaient plus d’ampleur et étaient plus forts et plus grands que les injonctions de mon entourage et de la société dans laquelle nous vivons. Mes routines comprenaient diverses activités comme le sport, la méditation, une bonne alimentation, le journaling, etc. Tester toutes sortes de techniques de bien-être était pour moi un immense plaisir : éliminer la viande et diminuer le sucre, prendre des douches froides, boire des mixtures étranges remplies de vitamines et d’oligo-éléments ; j’étais la cliente idéale pour tester tout ce qui pourrait améliorer mon bien-être. J’ai aussi arrêté la pilule, car elle ne me convenait plus. Lorsque j’ai arrêté, je me suis sentie davantage en accord avec moi-même, j’ai retrouvé un sens de l’odorat plus aiguisé et j’ai découvert de nouvelles sensations dans mon corps.
En y réfléchissant, toutes ces années m’ont aidée à me découvrir, à me donner du temps et de l’espace. Pourtant, il y avait des moments où je perdais toute confiance, je me sentais décalée, triste, en colère, l’anxiété prenait le dessus et je le vivais très mal. Puis tout revenait à la normale. J’ai compris plus tard que je souffrais assez sévèrement du syndrome prémenstruel.
LA DÉCOUVERTE DES CULOTTES MENSTRUELLES
J’adorais mes études de psychologie et le développement perso, mais devenir psychologue ne m’attirait pas vraiment. Je me sentais très concernée par l’écologie et j’avais envie d’apporter ma pierre à l’édifice face à la plus grande problématique de ma génération. J’ai donc entamé un master en psychologie de l’environnement. J’ai adoré ces études, mais une fois de plus, les débouchés ne m’enthousiasmaient pas spécialement. Au cours de ce master, j’ai cherché à optimiser mes habitudes pour mieux aligner ma vie quotidienne avec mes valeurs. Les protections hygiéniques traditionnelles sont vite devenues une source de préoccupation pour moi. Elles étaient jetables, ce qui signifie que je produisais des déchets alors que je cherchais à en minimiser la production. Elles étaient pleines de produits chimiques, de dérivés de chlore pour blanchir le coton imprégné d’insecticides. On parlait régulièrement du syndrome du choc toxique, qui peut mettre en danger la vie des femmes en cas d’utilisation prolongée d’un tampon. Je savais que les risques étaient faibles, mais je trouvais absurde que cela ne semble déranger personne de mettre la santé et la vie des femmes en danger. Outre cette inquiétude, une autre crainte me hantait constamment : la crainte de la fuite, surtout quand je me levais après avoir été assise longtemps. Enfin, il fallait s’assurer d’avoir toujours des protections sur soi, il fallait en acheter régulièrement et trouver un moment propice pour changer de tampon ou de serviette. Et je ne parle même pas du confort, jour et nuit ; le fil du tampon qui tire, l’irritation causée par les serviettes, la sensation du plastique contre la peau pendant la nuit. La chaleur qu’il dégage, l’écosystème qu’il crée, ou encore le bruit du « scratch » en marchant. La liste est longue… Soyons honnêtes, nous avons toutes vécu ça au moins une fois. Je me suis alors mise à chercher des alternatives. Après de nombreux essais, j’ai découvert les culottes menstruelles. Ça a été révolutionnaire. Quand je dis révolutionnaire, je pèse mes mots. Pour vous décrire en une seule phrase cette sensation : j’avais oublié que j’avais mes règles. Ou-bli-é. Pourtant, je ne les oublie jamais, je pense toujours à devoir changer mon tampon. En fait, tous les problèmes que je viens d’énumérer ci-dessus se sont envolés. Je cherchais une alternative pour éviter les déchets et préserver ma santé, mais finalement, les culottes menstruelles m’ont apporté beaucoup plus : un confort incroyable et une immense charge mentale en moins.
AVANT TOUT : LE CONFORT
Mais parlons surtout du confort, oh mamma mia ce confort ! C’est du textile, ça respire, on ne se sent pas emprisonnée dans un environnement humide comme avec une serviette. Si la culotte est bien adaptée à son flux, le sang est absorbé et emmené dans la deuxième couche de textile, ainsi la première sèche rapidement et on se sent au sec. La peur de baigner dans son sang est complètement fausse. C’est une culotte technologique faite pour que l’on saigne dedans. Les fibres du textile sont cousues d’une certaine manière justement pour éviter cette sensation, tout a été réfléchi. Il n’y a pas de crainte. On sent le sang couler bien sûr, mais on oublie rapidement et on sait qu’il n’y a pas de risque de tache car la dernière couche de la culotte est imperméable. Les textiles sont si fins et le coton bio des culottes Metanoïa est si doux qu’on a l’impression d’être dans sa culotte de tous les jours. C’est juste incroyable.
ET METANOÏA ÉMERGEA DANS MA CABEZA
La culotte menstruelle avait révolutionné ma façon de vivre mes règles. C’était une telle découverte que j’ai fait tester à six de mes plus proches amies. Verdict ? Unanime ! Ça change la vie ! Ces petites merveilles méritent vraiment d’avoir une place de choix dans la vie des femmes et des personnes menstruées. Elles offrent bien plus qu’une protection, elles apportent une énergie mentale et un confort non négligeable. C’était comme un déclic ! Tout était lié, c’était comme si toutes mes passions, y compris mon ancien amour pour la mode, se rencontraient dans un seul et même produit : la culotte menstruelle. Elle est lavable et réutilisable, bien meilleure pour notre santé et notre planète, elle nous libère de l’espace mental, on se sent en confiance et prise en charge. Elle se garde tout au long de la journée sans jamais que l’on se sente mouillée. La joie et l’amour que j’ai ressentis pour ce produit étaient tels que c’est devenu mon rêve : créer une marque moderne qui permet à un maximum de femmes de se sentir en sécurité, de vivre ses règles de manière plus sereine, car on le mérite. On mérite d’avoir accès à des produits à la pointe de la technologie qui maximisent notre confort. Les tampons et serviettes sont utilisés depuis plus d’un siècle. Depuis, on a inventé la télévision, l’iPhone, et même envoyé des humains sur la lune. Cependant, on reste dépendante d’une protection vieille de 100 ans. Alors même que l’on soit à l’ère où on développe des textiles impressionnants : des tissus résistants à la chaleur et à l’inflammation pour les pompiers, des blouses pour médecins anti-bactériennes, conçues avec un tissage si serré que les bactéries ne peuvent pas traverser le textile pour les contaminer. Pourquoi donc, lorsqu’il s’agit de la moitié de la population mondiale, continue-t-on à produire des tampons et serviettes qui sont non seulement nuisibles à l’environnement mais également dangereux pour la santé ? Tous mes critères se sont mis en place : créer une marque suisse de culottes menstruelles écoresponsables, avec l’empreinte carbone la plus faible possible, d’excellente qualité, made in France, en coton bio 100% et avec de la dentelle, car on peut créer une culotte technologique utile et belle afin de valoriser sa féminité. D’ailleurs, le nom METANOÏA n’a pas été choisi au hasard. Il signifie en grec ancien « voir au-delà du cadre, au-delà de ce qui existe déjà ». Il exprime réellement mon besoin de dire aux femmes et aux personnes menstruées : regardez au-delà des protections jetables qu’on vous propose. Il existe autre chose, bien meilleur, plus sain, lavable et réutilisable. Une véritable technologie moderne et tendance !
MA DEUXIÈME MISSION AVEC METANOÏA
Je souhaite créer des culottes menstruelles de qualité et élégantes. Je désire que chacune de mes clientes se sente belle, forte et confiante. Être chic pendant ses règles permet de mieux les assumer, de se valoriser, de valoriser le fait que nous sommes un être cyclique. Vivre en phase avec sa féminité est très important, surtout dans cette période-là où l’on se sent parfois nulle, épuisée, grosse ou moche. D’autant plus que je sais très bien à quel point on peut se sentir nulle, fatiguée, pas belle quand on a nos règles. En fonction de la période de vie dans laquelle je me trouve, mon syndrome pré-menstruel est plus ou moins conséquent. Si je ne me repose pas assez (repos physique et mental), je sombre dans l’anxiété et tout se ternit, parfois j’entre même en phase de survie. Puis viennent mes règles et la fatigue s’accentue, une remise en question profonde s’installe. C’est un véritable cataclysme dans ma tête. Faire face à cela après l’arrêt de la pilule a été particulièrement éprouvant, ces épisodes troublants survenaient malgré mes efforts consciencieux pour me sentir bien mentalement et physiquement. Pourquoi tout semblait s’effondrer malgré tant d’efforts fournis ? Je savais qu’on pouvait se sentir mal psychologiquement lorsque l’on avait nos règles, mais à ce point-là ? Ce n’est pas quelque chose dont on parle aisément et à n’importe qui. Parfois, j’avais des amies qui étaient très mal mais mettre des mots sur cette douleur est compliqué. Je me sentais très seule finalement dans ma tête lors de ces épisodes. Un jour, alors que j’étais stagiaire à l’hôpital, je discute avec une femme qui était à quelques années de la retraite. Elle avait eu une brillante carrière avec des postes à hautes responsabilités dans de grandes boîtes suisses. J’avais de l’admiration pour elle et la trouvais très inspirante. Je ne me souviens plus précisément comment nous en sommes venues à discuter des règles, sans doute parce que je devais les avoir et être mal physiquement et mentalement. Elle me confia alors – oh moi aussi je n’étais pas bien, à l’époque, je suivais de près mon cycle et je savais que deux jours avant mes règles, je ne prenais aucune décision importante, car je savais que j’en étais incapable, et si je le faisais, j’allais le regretter car je n’étais pas vraiment moi-même, ce n’était pas le bon moment pour prendre des décisions. J’en suis restée bouche-bée. Elle n’avait pas réalisé l’impact de ce qu’elle venait de révéler. Face à moi se tenait quelqu’un qui avait traversé la même épreuve, et qui, malgré cette douleur interne, avait réussi à jongler entre une belle carrière et l’éducation de ses enfants. J’avais 26 ans et personne ne m’avait jamais parlé de cette manière de la gestion de son cycle. Moi qui suis très intéressée par tout ce qui touche au bien-être mental et physique, comment se fait-il que je n’ai jamais entendu parler d’un management de son propre cycle, comment faisons-nous d’ailleurs pour le connaître ? Après un grand nombre de recherches sur le cycle, j’ai découvert les quatre phases du cycle de Gaëlle Baldassari. Je me suis donnée une deuxième mission avec Metanoïa, je souhaite partager un maximum d’information et d’histoire, sur tous les sujets entourant les règles afin de détabouiser ce sujet et permettre à toutes les personnes menstruées d’améliorer leur vie. Finalement, nous sommes des êtres cycliques, notre bien-être passe aussi par le bien-être de notre cycle. Être un être cyclique est difficile lorsque l’on vit dans un monde de performance, de réussite et d’ascension continue. En apprenant à mieux se connaître, à comprendre son cycle, on est capable de respecter ses besoins, de faire de meilleurs choix, on apprend à s’écouter davantage et ainsi à devenir une meilleure version de soi-même.
Pour vous
Si cela vous intéresse, je pourrais détailler toute mon histoire entrepreneuriale, mais si vous préférez la version courte : après avoir terminé mes études et travaillé intensément pendant presque deux ans, après avoir affronté de nombreux obstacles, ressenti de la frustration, versé des larmes à profusion tout en goûtant à des moments de pur bonheur et rencontré des personnes fabuleuses… J’ai amassé une richesse de connaissances sur le textile, la création, la recherche de partenaires idéaux. J’ai également appris énormément sur moi-même, sur mes croyances limitantes et comment surmonter la pression omniprésente pour continuer à progresser. Je suis ravie de vous présenter Metanoïa, la marque de mes rêves dans laquelle j’ai investi tout mon cœur et toute mon énergie, pour que vous puissiez vivre vos menstruations en toute quiétude et avec assurance. Ainsi, vous pourrez réaliser tout ce que vous souhaitez, car vous le méritez amplement!
À tout bientôt! 😊
Finalement, nous sommes des êtres cycliques, notre bien-être passe aussi par le bien-être de notre cycle. Être un être cyclique est difficile lorsque l’on vit dans un monde de performance, de réussite et d’ascension continue. En apprenant à mieux se connaître, à comprendre son cycle, on est capable de respecter ses besoins, de faire de meilleurs choix, on apprend à s’écouter davantage et ainsi à devenir une meilleure version de soi-même.